Martin Lapointe

Martin Lapointe est un artiste multidisciplinaire originaire du Québec. Il amorce sa formation artistique en arts visuels, option création, d’abord à l’Université Concordia, puis à l’UQAM, où il obtient un baccalauréat ès arts en 1982. Il poursuit ensuite des études de maîtrise en communications à l’Université de Montréal.

Au début de sa pratique, la gravure sur bois s’impose comme son médium de prédilection. Il participe à quelques expositions avant de prendre une longue pause du milieu artistique. Durant cette période, il se consacre à une carrière riche et diversifiée dans les domaines des ressources humaines, des relations de travail, de la santé et sécurité, de la gestion de la qualité, de la formation en entreprise et du e-learning. Pendant vingt ans, il œuvre au sein de l’équipe de SIM/Cognibox à Shawinigan, une expérience qu’il décrit comme marquante et inspirante.

En 2021, Martin Lapointe effectue un retour à la pratique artistique à temps plein, en s’installant comme artiste locataire à la Factrie 701, à Grand-Mère. Depuis, il a présenté une exposition solo à la Factrie en 2023 et a pris part à plusieurs événements collectifs, dont Le Jardin des Arcanes à Sainte-Flore, à l’été 2025.

Aujourd’hui, il explore principalement la peinture, les techniques mixtes et l’installation. Son travail demeure néanmoins profondément influencé par l’esthétique et les principes de la gravure, qui marquent encore sa démarche artistique.

DÉMARCHE ARTISTIQUE

Les idées viennent souvent de la plume qu’on laisse aller sur le papier, ou alors d’objets qu’on laisse traîner dans l’atelier. Desquels parfois émergent une image, un assemblage, des mots. Dans mon cas, les mots surgissent souvent en même temps que les images. Ils en font partie.  De plus en plus aussi, les objets créés ne sont plus des pièces isolées, mais des morceaux d’un tout indissociable de ses parties.

C’est le cas de « Conversations entre Rogers à propos du Népal ».   Des cadres de bois reçus de Danielle (ou Richard) à la Factrie, qui ont traîné longtemps dans un coin, sont soudain émergés des ébauches de figures en 3D, devenus des personnages en papier maché (un médium pas utilisé depuis l’enfance), se parlant, indépendants mais formant un tout.    
À chacun maintenant, d’entrer ou non dans leur conversation.

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